Ce maté du Brésil est particulièrement rond, frais avec des notes végétales d'une grande douceur. Son profil aromatique et le calibrage particulier de ses feuilles font de lui un maté idéal pour une consommation traditionnelle en calebasse.

Le maté est une infusion originaire d’Amérique du Sud, aussi appelée « Chimarrão », ou encore « thé des jésuites ». Son nom provient du quechua « mathi », et désigne la courge creusée et séchée qui forme une calebasse dans laquelle il est traditionnellement consommé. Il est réalisé à partir d'un arbre, appelé yerba maté, qui appartient à la famille du houx. Cet arbre, originaire d'Amérique du sud, est cultivé dans quatre pays : l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Pour pousser, il a besoin d'un climat subtropical, d'humidité et de beaucoup de soleil. Une fois récoltée, les feuilles sont chauffées pour stopper l'oxydation, puis elles sont hachées et stockées pendant quelques mois pour gagner en concentration aromatique. Les feuilles sont ensuite calibrées et mélangées pour obtenir le grade souhaité (avec ou sans tiges / grandes ou petites feuilles etc.).

À l'origine, il était au centre du régime alimentaire des indiens Guarani en raison de ses bienfaits. Naturellement énergisant et bénéfique par la présence dans ses feuilles de caféine et de minéraux, le maté est la boisson idéale pour la récupération sportive.

Ce maté est issu de l’agriculture biologique et a été certifié par Ecocert, organisme de contrôle indépendant agréé.

Il existe de nombreuses légendes autour du maté. L’une des plus célèbres est une histoire Guarani. La légende dit que le dieu Tupú, ému par les soins que prodiguait une jeune fille à son père malade, offrit une plante aux pouvoirs magiques : la Yerba Maté. Car les feuilles de cet arbre ont deux vertus : celle de guérir les hommes, et celle de chasser le sentiment de solitude dans les cœurs. Mais ce n’est pas tout, pour récompenser sa bonté, le dieu éleva la jeune fille au rang de déesse, et celle-ci devint alors Caa-Yarí, la déesse gardienne du maté.

Tout comme le thé, cette plante amérindienne précieuse serait un cadeau divin. La guérison du père par les mains de celle qui deviendra la déesse Caa-Yarí illustre symboliquement les bienfaits de la Yerba Maté.

La générosité de cette jeune femme illustre aussi la fraternité humaine qui est au cœur même de la dégustation du maté, cette boisson conviviale qui se partage.

• Couleur : doré clair
• Texture en bouche : soyeuse
• Saveurs : sucrée
• Arômes : un maté aux notes végétales fraîches

La préparation traditionnelle en calebasse se nomme « maté Cebado ». C’est un véritable rituel en Amérique du Sud. Le maté se partage traditionnellement entre amis assis en cercle, qui se font passer la calebasse. Le premier maté est bu par le Cebador (celui qui prépare le maté Cebado), car cette première préparation lui permet de vérifier la bonne température de l'eau et le bon dosage.

Au-delà de son encrage culturel fort, cette préparation présente un double avantage :
- le fait de boire son maté de façon très concentré permet de profiter pleinement et plus intensément de tous les bienfaits contenus dans les feuilles.
- cette préparation permet en plus d'utiliser tout au long de la journée les mêmes feuilles et de les consommer jusqu'à ce que le goût s'épuise. Le maté Cebado est donc économique.

Pour cette méthode il faut utiliser une calebasse et une bombilla. Il existe deux sortes de calebasses : les calebasses traditionnelles en courge, les calebasses faites dans d’autres matériaux que la courge. Si vous utilisez une calebasse en courge, il faudra la culotter au préalable avant la première dégustation de maté.

1/ Remplissez votre calebasse au 2/3 de maté.

2/ Basculez la calebasse pour faire tomber le maté d’un côté. Redressez la calebasse, disposez le couvercle et insérez la bombilla du côté vide.

3/ Rajoutez de l’eau frémissante à 80°C. Dégustez le maté lorsque l’eau refroidit. Renouvelez les infusions à volonté.

N.B. Quelques poussières de maté peuvent passer par le filtre de la bombilla lors de la dégustation, c’est tout à fait normal.